L’industrie horlogère suisse a conquis le monde grâce à la haute qualité de ses produits. L’horlogerie suisse est principalement axée sur le segment du luxe et génère 4 % du produit intérieur brut. Dans le secteur de l’horlogerie classique, la Suisse est le premier exportateur mondial en termes de valeur.
Les origines de l’horlogerie suisse remontent au milieu du XVIe siècle à Genève, lorsque le réformateur Jean Calvin a interdit le port de bijoux. Les orfèvres et les joailliers de la région se sont alors tournés vers l’horlogerie.
Grâce à une série d’innovations, l’industrie horlogère suisse s’est imposée comme un leader mondial. La première montre-bracelet a été produite en 1926. D’autres innovations marquantes ont suivi, comme la première montre à quartz ou la première montre-bracelet étanche.
Dans les années 1970 et 1980, l’industrie horlogère suisse est entrée en crise en raison de la concurrence du Japon et de l’émergence des montres-bracelets à pile. Mais le secteur s’est redressé après une période de consolidation. Les exportations sont passées d’environ 4 milliards de francs suisses en 1986 à plus de 20 milliards en 2015.
La Suisse compte environ 700 entreprises actives dans le secteur de l’horlogerie. La plupart d’entre elles sont basées à Genève et dans le Jura. De nombreuses marques horlogères font désormais partie de multinationales, telles que LVHM Swiss Manufactures SA (TAG Heuer, Hublot, Zenith, Bulgari), le Swatch Group (Omega, Longines, Tissot, Blancpain, Swatch, etc.) ou Richemont (Cartier, IWC, Jaeger-LeCoultre, Piaget, etc.). Parmi les marques horlogères qui enregistrent les chiffres de vente les plus élevés, on trouve Rolex, qui domine le marché, suivie d’Omega, Cartier, Audemars Piguet, Patek Philippe et Longines.